Léopold Sédar Senghor
lu par André Siamundele

 

Femme, pose sur mon front tes mains balsamiques, tes mains
douces plus que fourrure.
Là-haut les palmes balancées qui bruissent dans la haute brise
nocturne
A peine. Pas même la chanson de nourrice.
Qu’il nous berce, le silence rythmé.
Écoutons son chant, écoutons battre notre sang sombre,
écoutons
Battre le pouls profond de l’Afrique dans la brume des villages
perdus.

Excerpted from Anthologie de la Nouvelle Poésie Nègre et Malgache. L. Sédar Senghor [ed]. Presses Universitaires de France; Paris, 1972.


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